Les futures robes noires en colères
Après l’effervescence et l’instabilité
qu’a connues le milieu estudiantin surtout du coté des juristes lors de la
rentrée universitaire 2013/2014, concernant l’équivalence des licences LMD à
celles du système classique, et qui a été atténué grâce au premier ministre Abdelmalak Sellal qui annonça
le 10 décembre passé qu’un décret sera promulgué dans ce cadre et qui
permettra aux diplômés du système LMD de mieux s’intégrer dans le monde du
travail. Et bien voila qu’aujourd’hui plusieurs
événements contredisent les déclarations du chef du gouvernement sur ce sujet
et bouleversent de nouveau le monde des
futures avocats.
Effectivement, l’union nationale des
barreaux algériens a annoncé la semaine passée
d’une façon explicite que dorénavant
les titulaires de licences LMD ne pourront effectuer le stage d’avocat, car pour cela un
master1 est nécessaire.
Plusieurs étudiants en sciences juridiques,
notamment ceux qui préparent leurs certificats d’aptitude à la profession
d’avocat (CAPA), n’ont pas caché leur mécontentement quant à cette décision
qu’ils jugent arbitraire.
L’insatisfaction est beaucoup plus ressentit
sur les réseaux sociaux où les concernés
n’ont pas perdu leurs temps car en ce moment des centaines d’entre eux récoltent des
signatures afin d’abroger cette décision injuste à leurs gouts.
« Personnellement je trouve qu’on
nous à mener en bateaux, car on nous avait affirmé que le problème de la
reconnaissance des licences LMD était dépassé… » Déclare zaki un licencié en droit
soutenu par plusieurs de ces camarades.
L’obstacle de l’LMD ne s’arrête pas qu’au
stage d’avocat, bien au contraire, Car certes la licence LMD a été reconnu, nul
ne remet cela en cause, mais pour en
faire bonne usage il faut galérer vu que la plus part des concours exigent un
master1 et pour exemple le concours d’accès
à l’école supérieur de la magistrature mais aussi le concours de recrutement au niveau de
l'institut d'économie douanière et fiscale.
Certains vont même qualifier cette attitude de
« monopolisation du métier d’avocat »
Hélas, il en faut plus que du papier et
de l’encre pour bien étaler ce sujet ou plutôt cette mascarade qui piétine
l’avenir de la jeunesse algérienne. En attendant qu’une solution définitive et
rationnelle soit trouvée et appliquée, la perpétuelle question persiste
toujours où va-t-on ?
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